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Accord et restauration de pianos

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  • Classé sous

    Champ: 500000 - Pratiques techniques
    Type de pratique: 540000 - Arts et métiers
    Classification: 549000 - Métier
    Stade de patrimoine: Actuel
    Nom(s): Marcel Lapointe
    Rôle(s): Accordeur et restaurateur de pianos
    Type de patrimoine: Artisanal, Artistique, Domestique, Musical

    Intérêt patrimonial

    Marcel Lapointe est l’accordeur du Grand Théâtre de Québec, du Conservatoire de Québec et du Palais Montcalm en plus des particuliers chez qui il accorde des pianos. Il est reconnu dans la région de Québec pour son travail de restauration et d’accord de pianos. De plus, c’est par un apprentissage de maître à apprenti, au Conservatoire, mais aussi à l’usine Steinway en Allemagene, qu’il a appris toutes les ficelles du métier. Toujours selon le même mode de transmission, il a lui-même partagé son savoir-faire à sa conjointe, mais aussi à sept autres personnes qui exercent aujourd’hui le métier.

    Description de la forme d'expression

    Marcel Lapointe est accordeur de piano dans la région de Québec depuis près de 40 ans. Son expérience et sa passion pour l’instrument lui permettent non seulement d’accorder les pianos, mais aussi de les réparer, de les restaurer et de les harmoniser. Chacune de ces expertises constitue une spécialisation, et dans le cadre de la fabrication de pianos en usine, elles sont effectuées par des corps de métier distincts. Il existe en France un terme précis pour désigner une personne qui maîtrise l’ensemble de ces spécialités : le « metteur-au-point ». Celui-ci est essentiel à l’entretien et à la mise-au-point d’instruments de concert car il comprend le langage du pianiste et peut ajuster l’instrument aux besoins esthétiques du musicien. C’est ainsi que Marcel Lapointe entretient depuis de nombreuses années les pianos de concerts du Conservatoire de Québec, du Grand Théâtre et du Palais Montcalm. Avec sa conjointe Isabelle, il a mis en place sa compagnie d’accord et de restauration de pianos, les Anges-Gardiens du piano.

    L’accord d’un piano sert à ajuster les notes de l’instrument, qui sont constituées d’une suite de demi-tons. Les cordes se déréglant avec les changements de températures saisonnières et de taux d’humidité, entre autres, le piano nécessite un ajustement périodique. L’accordeur effectue ce travail à l’aide d’une clef d’accord et d’un ordinateur spécialisé qui permet d’ajuster la note jusqu’à 1/2000e de demi-ton, précision infime que l’oreille humaine ne peut capter. Traditionnellement, ce travail était effectué à l’oreille avec un diapason en métal. Habituellement, un accordeur expérimenté peut entendre une nuance de 1/100e de demi-ton. Une précision extrême.

    L’une des tâches les plus délicates est l’harmonisation du piano, qui vise à homogénéiser l’intensité, le timbre et la couleur des sons de chacune des 88 notes. C’est un travail « sans fin » qui est habituellement effectué après l’accord d’un piano précédant un concert, ou à la phase finale de la restauration, une fois que les cordes ajustées se sont stabilisées. Pour ce faire, l’accordeur écoute chacune des notes avec beaucoup d’attention et repère celles qui ont une couleur ou un volume distinct des autres. Par exemple, il peut repérer une note plus claire et au son plus boisé en comparaison à d’autres, veloutées. Pour ce faire, il retire le mécanisme du piano, isole chacune des trois cordes de la note en question à l’aide d’un feutre pour trouver celle(s) qu’il doit ajuster. Il applique alors un pique-feutre sur la tête du marteau afin de faire « respirer » le son dans le feutre assoupli. On peut ainsi ajuster la couleur, mais aussi le volume de la note, selon l’endroit où on pique le feutre du marteau. On replace ensuite le mécanisme et on écoute le résultat, jusqu’à satisfaction. Cette opération peut être effectuée plusieurs centaines de fois sur un clavier !

    Marcel dispose d’outils pour entretenir et accorder les pianos, certains provenant d’un fournisseur de pianos à Brossard au Québec, ou en provenance des États Unis ou d’Europe. Toutefois, plusieurs ne sont pas conçus spécifiquement pour la restauration de pianos, et Marcel a imaginé avec beaucoup de détails certains outils qui ont par la suite été commandés de sa part à des amis ingénieurs. Certains se trouvent à présent sur le marché et Marcel utilise ces prototypes qui facilitent son travail.

    L’accordeur possède un réseau important de fournisseurs de pièces pour la restauration de piano. Par exemple, les cordes de basse sont commandées à une entreprise familiale de Toronto, qui fabrique les cordes depuis trois générations. Celle-ci a, depuis quelques années, développé un ordinateur permettant de fabriquer les cordes avec une minutie infime sans défaut technique, alors qu’elles étaient jusqu’alors fabriquée à la main. En ce qui concerne les marteaux, Marcel affectionne particulièrement un modèle fabriqué en Allemagne, la même maison qui fournit les marteaux pour Steinway à Hambourg.

    Le piano est un instrument « vivant », fait de bois, de métal et de feutres de laine de mouton, dont la qualité peut être altérée par les conditions ambiantes. Chaque pièce du piano est en symbiose avec les autres ; c’est pourquoi on ne peut, lors de la restauration d’un piano, changer une pièce détériorée sans considérer l’ensemble. Habituellement, lorsqu’on restaure un piano, on restaure la plupart des pièces de l’instrument, dans les règles de l’art.

    Marcel Lapointe restaure un à deux pianos par an, davantage lorsqu’il s’agit uniquement du mécanisme. Il travaille souvent dans son atelier, chez lui, de 10 à 12 heures par jour. Une restauration complète peut demander plusieurs mois de labeur. Au moment où il a été rencontré, Marcel travaillait à la restauration d’un piano à queue de signature Steinway, fabriqué en 1923 en Allemagne. Il entretenait l’instrument depuis près de 40 ans, et celui-ci s’est beaucoup détérioré avec les conditions de faible taux d’humidité dans les habitations québécoises fortement chauffées, ce qui a créé plusieurs fissures dans la table d’harmonie. De plus, les cordes, qui retiennent une pression énorme (on parle ici de près de 22 tonnes !) et qui auraient dû être changées tous les 10 ans(condition normale pour un piano de salle de concert mais habituelle pour un piano dans une maison), avaient, dans ce cas-ci, 90 ans. Les feutres des marteaux qui habituellement frappent chacune des cordes à un endroit très précis étaient extrêmement usés. Le sommier, pièce d’importance majeure d’un piano parce qu’il retient les chevilles d’accord sur lesquelles les cordes sont attachées, ne tenait plus la tension adéquate, et une dizaine de notes n’arrivaient plus à produire un son agréable. Plusieurs pianistes ont beaucoup de mal à s’engager dans la restauration de leur instrument parce que cela modifie le son amoindri auquel ils sont habitués. Dans ce cas-ci, la fille de la propriétaire ayant hérité de l’instrument a souhaité restaurer cet instrument d’une grande qualité dont les pièces sont originales, ce qui constitue une occasion rare pour Marcel. Avoir les pièces d’origines à sa disposition permet au restaurateur de noter les calculs d’origine du constructeur et de les reproduire le plus précisément possible sur les pièces nouvelles.

    Avant de restaurer un tel piano, Marcel met en place un dispositif ingénieux lui permettant de reconnaître l’emplacement originel de chacune des pièces, des vis, boulons, étouffoirs, qui ne sont pas tous de la même grosseur, à l’aide d’un gabarit. Il fabrique une maquette sur laquelle il dispose les petites pièces une à une en les numérotant afin de pouvoir par la suite les replacer à l’endroit exact sur le piano. Un patron pour la pose des cordes de basse est dessiné sur du papier carbone, et envoyé au fabriquant. Cela lui permettra de mesurer le plus précisément possible les longueurs des cordes et d’en déterminer la formule qui permettra de produire les meilleures cordes de basse pour ce piano précis. Un autre patron recense l’endroit exact où sont alignées les agrafes, qui sont des petits guides de laiton qui alignent parfaitement  les cordes du centre, pour les y poser à nouveau.

    La restauration du piano demande une multitude d’étapes qui ne sont pas toutes décrites en détails tant elles sont minutieuses. Marcel doit d’abord démonter le piano pour accéder aux pièces et les restaurer. À l’aide d’un appareil ressemblant à une petite grue, il retire le cadre de métal (qui sera repeint)pour accéder aux pièces et à la table d’harmonie. Un long travail de nettoyage et de polissage de chacune des pièces est nécessaire, car beaucoup de poussière et d’oxydation se sont développées sur celles-ci. Il répare ensuite la table d’harmonie : il la sable, ouvre les fissures avec un outil avant d’y verser soit de « l’epoxy », un type de colle polymère, ou soit des flipots de bois selon le cas, puis vernit le tout pour y redonner son éclat d’origine.

    Il remplace ensuite les pointes de chevalet en métal qui se trouvent sur les ponts au milieu du piano et qui constitue un point de contact avec les cordes. Il bouche les trous du sommier avec une résine particulière additionnée de polymères et les perce à nouveau avant d’y visser les chevilles d’accord servant à retenir la tension des cordes. Les feutres sous les cordes, usés et tachés, ont été remplacés, tout comme les marteaux. Toutefois, les manches de ces derniers ont été conservés, et leurs pivots remplacés et calibrés. Avant cette opération, les rouleaux des manches des marteaux ont été remplacés par des nouveaux. Cette pièce est déterminante pour assurer des réglages souples et réguliers. Les manches et leurs marteaux sont réajustés aux nouvelles cordes avec l’emplacement et l’angle d’origine de celles-ci.

    Après avoir installé de nouvelles cordes neuves, on doit accorder très souvent le piano afin que celles-ci s’ajustent parfaitement à cette énorme tension. Lorsqu’elles se sont stabilisées, il faut procéder à l’harmonisation du timbre du piano, une étape essentielle précédemment expliquée et déterminante pour la qualité sonore du piano. Le travail s’achèvera lorsque Marcel sera satisfait du son, et cette étape se terminera parfois après que l’instrument soit retourné chez le propriétaire, sur place.

    Sa conjointe Isabelle, qui partage le même métier et la même passion des pianos, l’assiste à plusieurs des tâches dans la restauration des pianos. Il y a très peu de temps, le métier d’accordeur était exclusivement associé aux hommes, car cela demande une certaine condition physique. Marcel et Isabelle s’entraînent et se tiennent bien en forme pour éviter les blessures au travail en déplaçant des pièces lourdes ou en effectuant constamment les mêmes mouvements dorsaux lorsqu’ils accordent chacune des chevilles d’accord d’un piano, entre autres.

    Apprentissage et transmission

    Marcel Lapointe souhaite, depuis l’âge de cinq ans, être accordeur de piano. Les sons d’accord produits par l’accordeur sur le piano familial au cours de son enfance ont revêtu un caractère magique. Il percevait les sons en trois dimensions. Depuis ce temps, son intérêt pour ce métier n’a jamais diminué, au contraire, et plusieurs choix dans sa vie l’ont conduit à s’épanouir dans ce métier.

    À 10 ans, Marcel a partagé à l’accordeur de piano local son désir de faire le même métier que lui. Ce dernier a refusé, prétextant son jeune âge et la condition physique nécessaire à ce travail. Plusieurs années plus tard, à son entrée au Conservatoire de Québec, Marcel entreprend les mêmes démarches auprès de l’accordeur qui y travaille. Celui-ci lui refuse de lui enseigner, mais Marcel, plein de volonté, convainc l’accordeur après plusieurs mois, celui-ci lui laissant le privilège d’assister, silencieusement, à son travail. Après avoir mis à l’épreuve pendant plusieurs mois la patience du jeune étudiant, l’accordeur se tourne un jour vers Marcel et lui explique : « Tu sais, cette intervalle-là, une quinte, il faut que la note supérieure soit un tout petit peu plus basse, jamais parfaitement juste. Écoute ça. Parce que la quarte qui va suivre, qui est juste en bas, elle, il faut qu’elle soit un tout petit peu plus large ». C’est ainsi qu’a débuté l’enseignement de Marcel en tant qu’accordeur au cours de ses sept années de Conservatoire par son premier maître, Monsieur Dussault.

    Marcel indique que la sensibilité de l’oreille de l’accordeur s’entraîne : de la perception des demi-tons, on parvient à reconnaître les quarts de tons, les huitièmes de ton puis les seizièmes de tons, jusqu’à discerner les centièmes de ton… Ces aptitudes peuvent être complétées par différentes techniques développées par des accordeurs, comme par exemple la technique des battements, où les vibrations rapides, produites par les sons de deux notes à une distance précise, indiquent la justesse du son.

    Marcel se rappelle sa première grande dépense : l’achat d’une clef d’accord. Il se pratiquait à l’occasion en cachette sur les pianos du Conservatoire, et son premier accord complet a été effectué sur le piano d’une collègue musicienne avec qui il partageait un logement. Cela lui a pris toute une journée de travail, mais il n’a pas cessé depuis et il s’est perfectionné d’années en années.

    En 1996, le Club musical de Québec, qui organise une programmation importante de concerts classiques, venait de faire l’achat d’un nouveau piano de concert de facture Steinway, en Allemagne, pour le Grand Théâtre de Québec. La présidente de l’époque, Louise Samson, demande l’autorisation à l’usine de Hambourg de recevoir en stage Marcel Lapointe afin qu’il approfondisse ses qualités d’accordeur pour entretenir le nouvel instrument. Au cours de ce séjour de cinq semaines, Marcel a assisté au travail des étapes de fabrication de piano, en accompagnant un professionnel de chacune des sections. Les artisans, experts de père en fils dans plusieurs des cas, ont énormément appris à Marcel. Ce dernier a ainsi profité de son séjour pour enrichir ses connaissances sur l’installation des étouffoirs, qu’il caractérise de « cauchemar » pour les accordeurs, tant cette étape est minutieuse. D’abord observateur, Marcel effectue ensuite lui-même la mise en place des étouffoirs, supervisé par le technicien. La connaissance de la langue allemande, apprise au cours de ses études, lui avait bien servi, et Marcel reconnaît cette expérience comme un « cadeau » du Club musical.

    Marcel s’instruit continuellement dans son domaine : depuis le début de ses études au Conservatoire, il lit toutes les études sur l’accord et la restauration de pianos qu’il peut trouver et participe à au moins deux congrès d’accordeurs annuellement. Il reçoit de façon continue la revue Piano technician journal qui publie différentes recherches sur le sujet. Après quarante ans, il souligne qu’il continue encore à apprendre tant le domaine de la restauration du piano est vaste.

    Marcel indique qu’il existe une relève assez constante à Québec. Il a d’ailleurs formé lui-même sept accordeurs de piano. C’est un métier qui nécessite plusieurs années d’apprentissage ; environ sept ans pour maîtriser la base. C’est pour lui une réelle vocation que d’être accordeur de piano ; cela prend de la volonté, de la persévérance et une bonne condition physique. Il faut aussi être patient puisqu’après avoir acquis les bases, il faut encore 10 à 15 années pour développer une clientèle et pouvoir vivre du métier.

    Historique général

    Marcel Lapointe est originaire du Lac-Saint-Jean, et a grandi dans une famille de six enfants, entouré de son père, de sa mère et de sa grand-mère maternelle qui vivait tout près. Depuis sa tendre enfance, il s’intéresse à la fois aux mécanismes de toute sorte et à la musique.

    Tous les membres de la famille Lapointe jouaient d’un instrument de musique. Les femmes jouaient du piano, et les oncles jouaient du violon, de l’accordéon et de la guitare. Tous avaient appris la musique à l’oreille. À l’âge de quatre ans, le père de Marcel offre à la famille un piano mécanique afin que sa femme l’enseigne à ses enfants. Mais le mécanisme actionné par un système de ventilation à pédales et qui permet au piano de jouer seul les pièces intéresse davantage les enfants que la technique musicale. Afin que les enfants apprennent la musique, le père de Marcel retire le mécanisme de l’instrument et l’offre à celui-ci. Marcel, passionné par ce genre d’objet, démonte le mécanisme pour comprendre son fonctionnement, comme il l’avait fait un peu plus tôt avec celui d’une horloge au ressort brisé.

    À cette époque en région rurale, c’était un accordeur itinérant, offrant ses services de porte en porte, qui effectuait l’accord des pianos. Marcel n’avait pas encore l’âge d’aller à l’école lors de la première visite de l’accordeur et, de tempérament assez agité à cette époque, il avait été captivé par celui-ci, demeurant immobile et attentif tout au long de son travail. Fasciné, c’est à ce moment que Marcel a décidé de devenir accordeur de piano.

    Pendant plusieurs années, Marcel a appris le piano auprès de sa mère, qui lui montrait son répertoire et qu’il devait répéter à l’oreille. Il lui arrivait à l’occasion d’accompagner ses oncles et s’ajustait au ton de leur instrument. Il a poursuivi des cours de piano à l’école à l’âge de 12 ans, mais s’est rapidement intéressé au saxophone à la suite d’un concert entendu à la télévision. Ce son lui « parlait ». Au même moment, il entre dans l’harmonie de son école, mais puisqu’il n’y avait aucune place restante pour les saxophonistes, il passe des mois à observer les instrumentistes et les directives données par le chef. Six mois plus tard, il reçoit un saxophone de l’harmonie et apprend en quelques heures à placer toutes les notes et à jouer les gammes sur l’instrument.

    À l’âge de 18 ans, Marcel s’installe à Québec pour poursuivre ses cours au Conservatoire de Québec, puisqu’il n’y a pas, à cette époque, de classe de saxophone dans sa région au conservatoire de Chicoutimi. Il y a étudié pendant sept ans. C’est au cours de cette période qu’il acquiert, auprès de l’accordeur de piano du Conservatoire, le savoir-faire d’accordeur et qu’il commence à pratiquer l’accord des pianos. Avec les ans et l’expérience, il pratique son art chez les particuliers dans toute la région de Québec et devient responsable de la mise au point des pianos de concert du Grand Théâtre de Québec. Il peaufine son savoir-faire lors d’un séjour de quelques semaines à l’usine de pianos Steinway, à Hambourg en Allemagne, en 1996. Envoyé par le Club musical de Québec, il apprend énormément du travail à la chaine et de chaque étape de la conception de piano auprès des artisans sur place. Le but de ce séjour est d’approfondir la connaissance de la fabrication des pianos Steinway afin de bien entretenir les pianos qui sont achetés pour les concerts à Québec. Avec ces nouvelles connaissances, Marcel est aujourd’hui en mesure de restaurer des pianos et de leur redonner leur voix musicale.

    Sources

    Nom de l'enquêteur ou des enquêteurs: Élise Bégin et Evelyne Fortier
    Date d'entrevue: 21 mars 2013
    Nom de l'indexeur ou des indexeurs: Élise Bégin et Evelyne Fortier

    Localisation

    Région: Capitale-Nationale
    MRC: La Côte-de-Beaupré
    Municipalité: L'Ange-Gardien
    Ville: L'Ange-Gardien
    Code postal: G0A 2K0
    Téléphone: (418) 822-3550